Véronique TAILLEUX, membre du club et habituée des courses « extrêmes », se lance un nouveau défi : participer du 4 au 10 avril à la prochaine édition du « Marathon des Sables », dans le sud marocain (départ et arrivée à Ouarzazate).
250 km à parcourir en individuel et auto suffisance dans le sable, en 7 étapes de 26, 30, 35, 42
et 90 km par jour ; avec comme seuls secours : un « raid book » et
une boussole ……. sans oublier la nécessaire solidarité entre les participants.
Pas de véhicule d’assistance, ni d’intendance à disposition : chaque coureur doit emporter sur son dos : duvet, réchaud, vêtements, trousse de secours et nourriture lyophilisée pour les 7 jours (poids du sac à dos 8 à 9 kg).
L’organisateur fournit l’eau et le sel quotidien, les tentes pour le bivouac, assure l’assistance médicale et surveille la santé des coureurs.
Ce n’est pas à proprement parler une semaine de vacances à 2700 €, que s’offre Véronique ; même si la convocation à Orly à 4 H 30 du matin, le voyage en avion, la 1ère et dernière nuit du séjour, passées dans un hôtel y font penser !
12 semaines de préparation, à raison de 75 km parcourus chaque semaine, souvent en solitaire et par tous les temps (dont 3 H 32’ au 30 km de St Paër et près de 2
H 10’ au semi des Boucles de la Seine). Nous avons quelque fois croisé Véronique, partant tôt le dimanche matin en forêt, le sac à dos de 6,5 kg sur les épaules, « dromadairisée » (+ réserve d’eau), pour 3 longues heures
solitaires !
Son but : terminer ! Sa motivation pour s’astreindre à de tels efforts : réaliser un exploit,
repousser ses limites !
On ne peut être qu’admiratif devant une telle abnégation et à ce projet, que l’on voudrait achever avant même de l’avoir réalisé.
Nous souhaitons à Véronique : bon voyage et bon courage. Elle ne sera pas seule. Elle pourra compter sur notre soutien moral à distance et surtout là-bas sur une équipe de copains, coureurs de Montigny, plus expérimentés et qui certainement pourront l’aider et l’encourager.
Pour finir, on lui laissera le dernier mot : « pour courir le Marathon des Sables, il faut être fêlé ! » (aucun doute là, elle a raison !).