Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 octobre 2016 3 26 /10 /octobre /2016 13:53

Ils en parlaient depuis presque 1 an….il se sont entrainés pour ça depuis presque 1 an….Eux, ce sont les 5 chevaliers du RCS 76 partis défier le parcours mythique du 76km du trail des Templiers à Millau ! J’ai nommé Jérôme Fromangé (le chien fou), Christophe Gosselin (l’expérimenté), Laurent Algrain (la parlotte), Laurent Confourier (le sage) et Romuald Farret (le barbu).
 

Départ de Rouen le vendredi 21 octobre 2016, 9h. Arrivée prévue à Millau en fin de journée dans un gîte que nous a réservé notre sage. On y arrivera vers un bon 18h après un repas mais assez léger (très mauvais la viande rouge avant une course les gars !) du côté de Vierzon. Le gîte est top, on s’installe tranquillement. Les discussions vont bon train, on regarde à nouveau le parcours et le dénivelé et on se dit qu’on va bien morfler, surtout vers la fin….on croyait pas si bien dire…après un repas adapté à notre futur effort (escalopes-pâtes fraiches) et une rapide belote, tous au lit de bonne heure ! C’est cette nuit qu’il faut bien dormir !
 

Nous partons récupérer notre dossard le lendemain à Millau. Des courses ont déjà eu lieu le vendredi et c’est encore le cas le samedi avant la dernière, la nôtre, le dimanche. C’est plein de monde partout. Un vrai évènement. 
 

On récupère chacun nos dossards plus ou moins facilement (mais on va pas en faire un fromage hein Jérôme ?), on se balade dans le salon du trail (un vrai supermarché !) et on s’imprègne tout doucement de la manifestation toute entière. Un petit repas, quelques photos, 2-3 courses et on rentre au gîte pour se reposer et préparer nos affaires…..le réveil sonnera en effet à 3h demain matin….un petit tarot et au lit !
 

3h du mat’, c’est tôt….très tôt….mais le temps de se préparer, de faire la route et de se garer, il vaut mieux prévoir large….quitte à poireauter presque une demi-heure dans la voiture….On dépose nos sacs à la consigne puis on se place tranquillement dans notre sas de départ. On a tous hâte d’en découdre. On pense partir pour environ 12h. On en reparle….Une précision qui a son importance : contrairement à ce qui était annoncé, il ne pleut pas….il y a du vent mais il ne pleut pas…..ouf….
 

Ci-dessous le programme des réjouissances :

6h ! Le départ est enfin donné ! Il y a beaucoup de monde et on attaque vite (2km) une montée dans laquelle nous marcherons longtemps….ça permet de se mettre en route tranquillement….Arrivés sur le Causse, nous prenons notre rythme de croisière, même un peu trop rapidement pour certains peut être…le jour se lève petit à petit, la lumière du jour va laisser place à la lumière des frontales…c’est magnifique.
 

Notre groupe de 5 se sépare en partie au 1er ravito (Peyreleau-23ème km). On n’a pas bien avancé sur cette première partie, beaucoup marché sur des singles ou il est difficile de doubler, je décide donc de ne pas m’attarder plus que ça et je file au bout de 2 minutes. Les gars suivent pas loin et Jérôme ne tardera pas à me rejoindre. On fait un bout de route ensemble mais je sens qu’il a des fourmis dans les jambes….allez jeune chien fou, fais toi plaisir ! Notre parlotte me rattrape ensuite et on fait route ensemble jusqu’au 2ème ravito (Saint André de Vézines-34ème km) ou le sage puis l’expérimenté nous rejoindront un peu plus tard. On repart à 3, les 2 Laurent et moi. Le parcours a été jusque-là plutôt roulant, sans difficulté majeure. On a l’air tous encore plutôt pas mal….vu ce qui nous attend, il faut mieux…
 

Nous continuons notre périple sur des sentiers en balcon nous offrant des points de vue à couper le souffle et des couleurs magnifiques. Avec un brin de soleil, ça aurait été phénoménal….

Toujours du « roulant » jusqu’au 40ème, on passe la distance du marathon pile poil en 6h, jusqu’à une descente bien longue et bien casse pattes qui permet à Christophe de nous récupérer. Nous arrivons tous les 4 au point d’eau de la Roque Sainte Marguerite, remplissage rapide des poches à eau et c’est déjà reparti….et là, ça va devenir moins roulant cette affaire…on se prend de suite un D+300 en 2km qui va bien nous entamer…Nous ressentirons le besoin de souffler au 3ème ravito (Pierrefiche-48ème km). Un bon arrêt de presque 15 minutes ou les bols de soupe, TUC, tartines de Roquefort, chips et autres balistos seront les bienvenus ! On voit d’autres concurrents bien rincés et même un qui claque un roupillon ! Christophe repart un peu avant nous, je me remets de nouveau en route avec les deux Laurent.
 

Le parcours va alors devenir très technique. C’est la partie la plus difficile, on le savait. Il va falloir s’accrocher. Notre sage attaque dans les descentes. La parlotte (qui ne l’est plus tant que ça à ce moment-là !) et moi-même restons prudents et laissons Laurent prendre ses distances. On va à notre rythme, les premiers coups de moins bien arrivent et nous gérons tant bien que mal jusqu’au point d’eau de Massebiau (66ème km) ou l’accueil du public sur place nous fait vraiment chaud au cœur ! ca requinque ! et on n’a plus que 10 bornes ! on est bien là !!!!
 

Enfin pas tant que ça en fait….car la montée jusqu’à la Cade est juste d’une difficulté sans nom….Archi pentue, sans fin….on y passera presque 1h15….pour à peine 3km…même les pires chiens d’la casse ne s’y aventureraient pas…..le dernier ravito arrive à point nommé avant la fin du parcours (La Cade-69ème km-ravito avec cheminée !). Tiens, notre sage est là ! le rythme des descentes a dû laisser des traces… On se couvre avant de repartir, les températures baissent et on est fatigués. 
 

La reprise se fait tout doucement, alternance de marche et de course. Il nous reste environ 8 bornes. On profite du coucher de soleil sur le viaduc et de la vue imprenable sur Millau et ses lumières. Puis arrive la montée à cette p….. d’antenne par le Puncho d’Agast…..montée moitié moins longue que celle vers la Cade mais encore plus pentue et plus interminable. Après un peu d’escalade, on remet les frontales au sommet, il ne nous reste « plus » que la descente finale à se farcir de nuit. 2,5 km.

On nous annonce un terrain glissant. On est fatigués. On a hâte d’en finir. On finit par rejoindre le bitume…enfin on va rejoindre l’arrivée par la route et un terrain normal….eh bien non, c’est en face les gars ! et on replonge sur le sentier…on passe la grotte du hibou et la fin arrive…on débouche sur un chemin plus large avant de dérouler (très) tranquillement jusqu’à l’arrivée. Arrivée que notre chien fou aura passée en 12h56, notre expérimenté en 13h22 alors que la parlotte, le sage et le barbu franchiront ensemble la ligne d’arrivée de cette course de tarés en 13h58…. 
 

Une course de tarés, on le savait…du moins on s’en doutait….on en a bien chié….jusque dans la voiture le lendemain…fallait nous voir sortir de la titine à Laurent…..mais on était aussi venu pour ça. Pour nous mesurer à un défi de taille. Pour nous mesurer à nous-mêmes. Pour passer et partager un moment unique entre potes. Pour garder des images plein la tête. Et pour devenir finishers d’une course légendaire…et avoir envie de repartir…

.                                                                                                  

                                                                                                          Romuald
 

24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 20:51

Pléthore de titres possibles pour ce texte : « le RCS 76 récite ses gammes ! », « Le RCS 76 présent sur tous les fronts ! », « Les exercices de style du RCS 76 » etc....

Pour le club et ses membres, le week-end a été bien rempli et les performances à la hauteur des espérances de chacune et chacun.

 

1 - Vendredi 21 octobre 18 h - Stade Jean Le Forestier à Petit Couronne : la demi heure sur piste, l'édition de tous les records !

Bizarre, cette demi heure 2016  (« moi, j'ai dit bizarre, comme c'est bizarre ! » - célèbre réplique de Louis Jouvet – Drôle de drame - film de 1937 de Marcel Carné) jusqu'à présent «  boudée », par une très grande majorité des coureurs du club.

Après des années consécutives de désaffection, nous avions réfléchi avec Michel Deilhou sur la manière de la relancer. Michel voulait introduire la notion de performance par équipe (duo), associée au hasard (tirage au sort des équipes).

Moi, je voulais rompre la monotonie de l'effort solitaire du tour de piste, en mêlant le jeu (relais de 2 coureurs) au hasard (tirage au sort). Ainsi, l'effort serait moins long (10 à 20' selon les coureurs), moins difficile et peut-être plus compatible avec la répétition des efforts, demandés le dimanche suivant à Bois Guillaume.

Et c'est ainsi que nous avions présenté la demi heure sur piste 2016 aux membres du club. Après une réaction molle et poussive, une relance réfléchie du président, la demi heure sur piste a eu lieu vendredi soir après un petit échauffement collectif d'une vingtaine de minutes, proposé et animé par Michel autour du stade.

18 h 40 : 17 équipes de 2 coureurs tirés au sort sont sur la ligne départ, au ordre du starter et commissaire de l'épreuve. Nico photographe de service du club est positionné au bord de la piste et Delphine, Nadia, Nadine D, Bruno, Dominique T et moi-même, sur la ligne de départ prêts à la compter les tours de piste effectués. 

34 coureurs (10 filles et 24 garçons) en piste . De mémoire proche de président et un peu plus lointaine de participant fidèle à la demi heure, je n'avais jamais connu une telle participation !

La demi heure devait être « cool » Elle fut disputée, à l'image du départ rapide de Jérémy Champeval, visiblement parti sans vouloir s'économiser, suivi par un peloton rapidement allongé, composé de Kévin, William Legrand, Hugues, Philippe David, Guillaume, Ophélie, Sébastien Durand, Manu etc …..

Hormis Luc, tournant à allure d'un sénateur, pensant certainement à ses 10 km de Bois Guillaume, personne ne s'est ménagé ou économisé. Bizarre, non ? ,,, pour un exercice longtemps décrié !

19 h 10 au son de la cloche, fin de la demi heure. Après mesures officielles du tour de piste inachevé de chacun, multiplication et addition des distances parcourus par chaque duo, le classement a été établi ainsi  et le 1er duo récompensé :

 

1 William Legrand 7411 m (3è H) – Philippe David 7237 m (5è H) = 14648 m

2 Kévin Chiarot 7786 m (2è H) – Axel Galindo 6390 m (13è H) = 14176 m

3 Jérémy Champeval 8815 m (1er H) – Alain Dejean 5360 m (21è H) = 14175 m

4 Laurent Pappalardo 6494 m (11è H) – Ophélie Delalande 7272 m (1ère F) 13766 m

5 Hugues Guillot 7272 m (4è H) – Gilles Chevalier 5863 m (18è H) = 13135 m

6 Estelle Deilhou 5992 m (2è F) – Manu Lailheugue 6943 m (8è H) = 12935 m

7 Patricia Deilhou 5981 m (3è F) – Luc Flourez 6837 m (9è H) = 12818 m

8 Pascale Maisonneuve 5169 m (7è F) – Guillaume Ragot 7060 m (6è H) = 12229 m

9 Michel Deilhou 6494 m (11è H) – Catherine Douville 5464 m (6è F) = 11958 m

10 Luc Mabit 5689 m (19è H) – Laurent Désanglois 6242 m (15è H) = 11931 m

11 Christine Dréan 5680 m (4è F) – Jean Yves Leroy 6032 m (16è H) = 11712 m

12 Emmanuel Zolli 6711 m (10è H) – Erin Leidelker (*) 4455 m (8è F) = 11166 m

13 Gaby Le Guillant 5425 m (20è H) – Nadine Niel 5482 m (5è F) = 10907 m

14 Sébastien Durand 7052 m (7è H) – J.C Lefeuvre (**) 3507 m = 10559 m

15 Olivier Martin 5871 m (17è H) – Françoise Chevalier 4455 m (8è F) = 10326 m

16 Marina L'Huillier (*) 4245 m (10è F) – J.L Delapierre 5032 m (22è H) = 9277 m

17 Philippe Lesueur 6287 m (14è H) – Claude Douville (***) 800 m = 7087 m

(*) cadette - (**) marche - (***) marche & abandon après 2 tours.

 

Les performances individuelles de Jérémy (8815 m) et d'Ophélie (7272 m) ont été saluées par tous comme il se doit au moment du pot amical, sans être bien certain que le vieux record de la demi heure, détenu par Michel Vilain (8640 m), avait été battu par Jérémy, sous nos yeux ébahis, dans l'obscurité tombante, sur la piste de Petit Couronne.

C'est le lendemain après-midi seulement, en rapprochant les résultats individuels de cette année aux résultats des années précédentes, que la lumière a jailli comme la veille tardivement sur la piste : « Jérémy a battu le vieux record de la demi heure sur piste ! ».

 

Vivement 2017 et l'édition des 50 ans du club pour assister à la chute du record de Nadine Niel (7569 m en 1996) et au franchissement de la barre mythique des 9 km !

 

TEMPS_DEMI_HEURE_SUR_PISTE_1989_a_2016_rev_261016.pdf

 

Photos de Nicolas visibles dans album "en course 2016"( sur le coté droit de la page)

 

2 - Dimanche 23 octobreles 10 km & le semi de Bois Guillaume :

12 h 30, sous un soleil radieux départ du 10 km - un petit vent froid de face en remontant vers la ligne d'arrivée – 18 coureurs du club engagés (Michel Bernière – Valérie Cailloux – Françoise et Gilles Chevalier – Kévin Chiarot – Stéphane Fouchard – Luc Flourez – René Heintz – Philippe Heute – Evelyne et Yannick Kalin – Manu Lailheugue – Christophe Leguay – Philippe Levasseur – Luc Mabit - Olivier Martin – Jérémy Stervinou – Dominique Torchy ).

Kévin 47ème 38' 24 – Manu 93ème 41' 09 – Yannick 96ème 41' 20 – Stéphane 156ème 44' 20 (2ème VH3) et Jérémy Stervinou 162ème permettent au club de gagner 50 € (classement des 5 premiers du club – 1er club non affilié).

Autres performances (sur 797 classés) :

  • 165ème - Luc 44' 37 – 1er VH4,
  • 211ème - Evelyne 46' 31 – 2ème VF2,

  • 303ème - Valérie 49' 27 – 3ème VF1,

  • 514ème - Dominique 55' 19 – 2ème VH4,

  • 625ème - Françoise 59' 17 – 2ème VF3.

 

14 h 30, départ du semi – toujours ce vent froid de face – plus de soleil – il fera très froid pour les spectateurs, encore présents à l'arrivée du semi – 11 coureurs du club engagés (Cyrille Cerbonne – Romain Dambo – Laurent Désanglois – Hugues Guillot – Sébastien Hanrard – Jean Paul Henry -Christelle & William Legrand – Guillaume Ragot – forfait de dernière heure de Jérémy et Ophélie).

Les coureurs du club engagés sur le semi, pour faire comme ceux du 10 km précédemment, ont remporté également les 50 € mis en jeu pour le classement des 5 premiers du club (club non affilié) :

Jean Paul 41ème 1 h 25' 14 (2è VH2) – Romain 77ème 1 h 28' 50 – Sébastien 93ème 1 h 30' 33 – Christelle 1 h 30' 47 (3ème au scratch & 2ème senior femme) – William 96ème 1 h 30' 48.

Sans oublier : Guillaume 153ème 1 h 35' 19 – Hugues 205ème 1 h 38' 50 – Laurent 364ème 1 h 47' 46 qui ont participé tous les 3 aussi à la ½ heure, vendredi soir et Cyrille 1 h 54 ' 47 (sur 740 coureurs classés).

A noter les belles perfs. de William du week-end : ses 7411 m sur la piste (3ème) vendredi soir et son semi avec Christelle, dimanche après-midi en 1 h 30' 48 !

Quand William fait l'effort de ne pas se déguiser, en plus de réaliser de très bons temps, il permet au club de gagner de l'argent ! Merci qui ?

 

3 - Dimanche 23 octobre – 5 h 59' (du matin) – Milliau – départ du « Grand Trail des Templiers » - 76 km – 3550 m de dénivelé positif.

Les 5 coureurs du club présents ce w.e aux Templiers feront certainement prochainement un long récit pour le blog du club de cette course mythique.

Je tenais tout simplement à leur dire notre admiration et un grand « Bravo ! » au nom de nous tous pour leurs exploits :

  • Jérôme Fromangé – 907ème en 12 h 56' 39,
  • Christophe Gosselin – 1027ème en 13h 22' 32,

  • Laurent Confourier – 1219ème en 13 h 58' 09,

  • Laurent Algrain – 1220ème en 13 h 58' 12,

  • Romuald Farret – 1221ème en 13 h 58' 13.

 

Pour avoir couru un jour avec Laurent Algrain 39 des 42 km d'un marathon avant qu'il ne « craque » subitement pour le soulagement et le repos de mes 2 oreilles, j'espère que « La Parlotte » (surnom amical donné à Laurent par ses compagnons de trail) ne leur aura pas parlé durant ces 14 heures consécutives !

 

                                                                                   Jérôme

19 octobre 2016 3 19 /10 /octobre /2016 08:12

En ces temps ingrats où le club peine à rassembler un nombre motivant de coureurs pour la demi-heure sur piste, nous étions 4 sociétaires du RCS à nous confronter à l'édition 2016 du Marathon Seine-Eure.  

Et encore, il fallait déplorer l'absence de dernière minute de Bruno L'HUILLIER, qu'une douleur tenace a empêché d'assurer sa participation ; lui, l'homme qui murmure à l'oreille des 100 km, c'est un comble ! Mais nous avons quand même eu le plaisir de le voir (sans doute courageusement ronger son frein) nous encourager sur le parcours puis à l'arrivée. Et une pensée pour Michou LECOEUR, qu'une sciatique coriace a détourné de son objectif de mettre à profit sa condition de jeune retraité pour exploser les records après une prépa de compétition pourtant bien entamée. On compte sur toi pour l'an prochain !

Il faut ajouter Jean-Yves LEROY, qui caméra au poing nous a immortalisés plusieurs fois sur le parcours, Laurent DESANGLOIS, entrevu à l'arrivée, et Patricia LESUEUR qui, fine mouche, savait sans doute qu'en se plaçant au bord du 37ème km elle profiterait un peu sadiquement du spectacle des coureurs déjà bien entamés, la langue pendante, voire cramoisis ; ou même pire,  transformés en marcheurs boiteux.

(J'ai aussi cru apercevoir Claude Douville sur la première partie du parcours mais je ne suis pas sûr de moi).  

Ces défections un peu tristes ne nous ont pas empêché de nous retrouver donc à 4 au village Départ. Nous, c'est-à-dire :

-       Ma Christine DREAN, qui décide sur les incitations pleines de fourberie de son Philou de se rétablir de sa déchirure estivale au mollet (vacances un peu gâchées mais bon, on fait avec…) en prenant en route les 6 dernières semaines d'une prépa marathon et de se lancer (enfin, en s'inscrivant au dernier moment quand même… J'y vais, j'y vais pas ? Non. Si,.. Pas possible, c'est pas raisonnable. Oh, et puis oui, c'est décidé, je me jette à l'eau !) dans son premier marathon ; sans doute un peu aussi pour faire sa fière au prochain marathon de Paris où elle espère alors laisser à Mehdi l'exclusivité du rôle de candidat au déflorage sur la distance "reine".

-     William MOHAMED, qui profitera de l'occasion pour se découvrir un passé professionnel furtivement commun avec le papa de Christine.

-      François PEREZ, qui après ses péripéties sur le Marathon de la Liberté à Caen, nous rassure tout de suite : Non, il n'a pas oublié ses chaussures ni ses chaussettes de course !

-       Et donc moi-même qui espère venir à bout de mon 7ème marathon (l'âge (ou plutôt le nombre) de raison ? J'ai peur qu'il en faille un peu plus que ça en ce qui me concerne, malheureusement. Quand on a un côté Bob l'Eponge un peu affirmé, la maturité peut être tardive …voire hypothétique…).

 

Puisqu'on parle de l'ami Bob, pour les heureux élus qui ont suivi les 10 km de Rouen, voire parcouru l'édition Seino-Marine de Paris-Normandie, voire même, tels l'aigle au regard perçant, su capter les 2 passages furtifs que 2 bestioles jaunes ont effectué devant les caméras de La Chaine Normande à l'arrivée (et encore, il s'en est fallu de 5' pour que nous ayons les honneurs du plateau et d'une interview en bonne et due forme par le journaliste sportif star de la chaîne locale. Tant pis, ça sera pour une prochaine fois), pour ces élus écrivais-je, le costume jaune reprend du service. Mais, courageux mais pas téméraire, et ayant quand même des ambitions de chrono, je délaisse la version "poisson pané de la cantine, carré avec les yeux dans les coins", avec un Cx d'armoire normande ou de vieux break Volvo, et reprends à Christine (alors un peu déçue) mon cher modèle "profilé-aérodynamico-près du corps" qui m'avait déjà fidèlement accompagné l'année précédente.  

Je fais des infidélités répétées au maillot du club, j'espère que notre président et les préposés au décryptage de planches de photos Normandie Course à pied et CB2000 ne m'en voudront pas. J'ai bien cherché sur le formulaire de commande de tenues transmis par Nicolas, je n'ai pas trouvé dans le tableau, si une ligne me permettait de commander une tenue de Peter Pan ou de Télétubbies je serais preneur.  

Christine, elle, me verrai plutôt en Schwarzy ou en Jason Statham (les amateurs de cinéma d'Art et d'Essai savent de qui il s'agit…), ou en John Cena (ça c'est plus pour ceux qui sont familiers des acrobaties de catcheurs musculeux du côté de chez Raw et Smackdown), mais je crains que 50 kilos de barbaque supplémentaire localisés sur le haut du corps (ou leur équivalent en latex) mais en s'arrêtant juste là où la boite crânienne commence (oui, je sais, c'est méchant, et facile, et même sans doute pas si vrai que ça) nuise à ma vitesse de course.  

Après les questions d'équipement, parlons un peu de la préparation mentale. Toute à la découverte des joies des grosses échéances impressionnantes, Christine aura expérimenté les 3 dernières nuits une pratique toute personnelle que d'aucuns connaissent sous le terme de "technique de la nuit blanche", et ceci et de façon crescendo puisque toute la nuit précédant la course aura été consacrée à la mise en application parfaite du concept.  

Il est vrai que après avoir tâté de la gentillette garderie du dimanche matin avec le challenge des Cross, puis intégré la petite section sur 10 km et redoublé plusieurs fois la moyenne section sur des semis-marathons, Christine a l'impression de se retrouver face à l'énoooooorme portail d'entrée de la Grande Section ; et Dieu sait si c'est un domaine qu'elle connaît. Alors elle aura passé la nuit à tester une méthode étrange qui consiste à essayer de dormir les yeux grands ouverts, à imaginer tout ce qui pourra mal se passer le moment venu, tous ces gens qui auront les yeux rivés sur elle, sa course, sa vitesse et sa foulée (alors que, sans vouloir être désobligeant le moins du monde, les pérégrinations d'une anonyme pas trop People du peloton c'est tout de même moins glamour, rameuteur ou vendeur qu'un épisode de la célèbre saga "le dernier hold-up de l'incroyable famille Kardashian").

Ou encore envisager le pire, que sa première tentative sur 42km se soldera par un chemin de croix. Qu'elle se fera bloquer dès le semi pour cause d'allure trop lente. Ou que des maçons malicieux auront rajouté rien que pour elle une ou plusieurs rangées de parpaing en haut du célèbre mur du 30ème. Enfin bref, pour faire un comparatif avec la téléportation temporelle des Visiteurs, que sa course se rapprochera d'avantage du "splotch" infâme de la bouse de Jacquouille s'écrasant au sol que de l'étincelant chevalier tout en diamant de Godefroy de Montmirail.

Et encore, elle ne m'a sûrement pas tout dit… C'est Christine, je l'aime comme ça, mais je l'aime aussi (ou même plus ?...) quand elle psychote moins et qu'elle a confiance en elle. ;-)  

La course n'a pas encore commencé, nous sommes toujours au village. Bon, pour ceux qui connaissent, un village départ c'est un village départ, avec son ambiance passionnée, qui monte alors que l'heure du départ approche. Mais avec une petite originalité, un joli véhicule Citroën rouge de l'organisation, une sorte de Méhari revival électrique, qui fait tellement peu de bruit (sur une échelle qui va de 0 (un duo Etienne Daho – Carla Bruni a capella) à 10 (un Michou en fin de séance de fractionné…), elle doit se situer à 0.0000-quelque chose…) que se faufiler parmi les coureurs qui sont pourtant à 30 cm d'elle est un vrai problème pour le conducteur. Un peu dangereux, c'est un coup à se retrouver avec un pied ou un genou embouti sans crier gare, et là, la réparation est un peu plus compliquée qu'un coup de maillet pour redresser la tôle froissée et un voile de peinture chez le carrossier.

 Et puis aussi, le village départ ici c'est un vrai village, Amfreville, un peu perdu au fond de la vallée de l'Iton. La preuve, ici on ne croise pas l'attirail malheureusement courant de nos jours des militaires ou CRS avec Famas en bandoulière (en ces temps troublés où les interdictions préfectorales bien pensantes font le malheur des passionnés autant que des organisateurs d'évènements et de rassemblements publics), mais simplement la Police Rurale dans sa fourgonnette blanche même pas blindée. Ça fait du bien de voir que la course n'a pas été remise en question et que nous pourrons être plus de 2000 à gambader en toute innocence sur la voie publique sans consignes à appliquer en cas de situation cataclysmique ni imaginer le pire ou être bridés dans la pratique de notre passion.  

Enfin moi je trouve ça très bien.

Maintenant que l'ambiance est posée, on en vient à la course ?

Pour les habitués, pas grand-chose à raconter, une certaine sagesse tout d'abord (le privilège de l'âge, quinqa un jour quinqa toujours…) à rester sur un tempo raisonnable (3h35 dans un coin de la tête, malgré une prépa théorique à 3h30, courir à moins de 5'/km me parait suicidaire), en rongeant mon frein, mais j'ai bien fait. Même si les jambes se feront sentir avant les 30 km, rien de bien grave, et aux alentours des 34-36 km on peut décider d'accélérer progressivement à l'heure où la tendance générale du peloton est à ralentir, donc je savoure la satisfaction de dépasser de plus en plus de monde, et finir pour la première fois un marathon en donnant tout (le contraire de Séville où le mur espagnol du 36ème km avait été monté dans les règles de l'art par un ouvrier local manifestement compétent). Et même finir pour la première fois en "negative split" (yes, Sponge Bob s'pique fluently angliche…). Vraiment de peu, il faut une loupe pour le voir, mais 10 secondes plus vite sur le second semi, c'est 10 secondes ! Une goutte d'eau dans le verre à moitié plein que mon caractère optimiste (mais pas que, mais ça on n'en parle pas…) ne manque pas de voir dès qu'il peut. :-)  

Ah si, quand même, toujours le même plaisir de voir les réactions des p'tits n'enfants au bord du parcours au passage de l'hurluberlu en jaune, et aussi les échanges super sympa avec les gars joyeux comme tout dans leur fauteuil roulant (le privilège de courir sur un rythme un peu plus rapide que les autres années, et donc de me retrouver parmi eux alors que jusqu'alors je restais loin derrière), et pouvoir les chambrer un peu à coup de blagues Carambar ("t'es trop fort toi, t'arrives à courir les mains dans les poches !" ).  

Et puis une fois passé la ligne d'arrivée, non sans avoir tapé avec plaisir (et le peu d'énergie qui me restait en plein sprint) dans la main du speaker à chapeau, l'heureuse surprise de voir arriver pas tant de minutes que ça plus tard une Christine en pleine forme au bout de l'avenue de la Gare, en avance sur son tableau de marche, en train de rassembler , haranguer et motiver (en bonne maîtresse d'école habituée à tenir ses ouailles) à ne rien lâcher pour les 800 derniers mètres un petit groupe de 3 coureurs (une toute petite classe…) avec qui elle a sympathisé dès les premiers kilomètres et avec qui elle aura fait toute la course, les bons moments comme les plus difficiles, toujours ensemble et toujours au même rythme commun.  

Elle arrivera quelques secondes après le meneur d'allure des 4h15, mais pas d'enthousiasme excessif, c'est ce dernier (un Philippe aussi, mais des mauvais jours…) qui a manifestement eu un coup de moins bien et n'a pas réussi à tenir la cadence prévue ; je l'ai vu passer la ligne au bord du malaise, dans un temps de plus de 4h20, et se faire supporter par 2 officiels jusqu'à une chaise pour lui éviter de finir en vrac au sol. Dur la vie de meneur d'allure !  

Christine me (et à vous aussi sans doute) racontera que sa course a été un enchantement, mené à un rythme constant tout du long, sans se heurter à un prétendu mur, ni connaître aucune des joies classiques des crampes, ampoules, passage en mode marcheur voire être obligé de s'arrêter pour s'étirer. Et la satisfaction de n'avoir pas vu le temps passer, à papoter en bonne compagnie avec des camarades de "galère" devenus familiers le temps d'une course.  

Et toute la course le sourire aux lèvres. En  bonne motarde qu'elle est, heureusement qu'elle ne court pas plus souvent aux fortes chaleurs estivales, on reconnaîtrait au premier coup d'œil la runneuse heureuse …aux moucherons collés à ses dents ! ;-)  

Un seul petit bémol, tout à la fin. La ville de Val-de-Reuil offre le traditionnel maillot de finisher, d'un beau jaune pétant à la "Brice de Nice". Mais à l'arrivée de Christine, il ne restait plus que des taille S. Et moi, dans l'euphorie de la fin des efforts (on va appeler ça comme ça…), je n'ai pas pensé à remarquer que personne ne me donnait mon dû. Du coup, j'ai eu moi aussi droit plus tard à mon maillot moulant taille mannequin.

Bon, je ne vais pas me plaindre, en 2009 le seul maillot disponible était en XS, un peu tendre pour un bébé de 82 kg. Alors une taille de plus pour une grosse poignée de kilos en moins 7 ans plus tard, c'est toujours ça de gagné mais ça reste impossible à enfiler ! Je me projette déjà en 2023 où je flotterai dans mon maillot de finisher taille M… :-)  

Pour finir, quelques chiffres. Christine a brillamment étrenné son palmarès par un joli temps de 4h23'34", alors qu'elle tablait sur 4h30 au départ. De mon côté, record battu, en 3h38'20", soit 12' de mieux qu'à Séville. Un peu au-dessus de mon objectif de 3h35, et quelques hectomètres derrière l'ami François, qui me devance de 2' au chrono (mais aussi et surtout de 16 ans au calendrier, donc chapeau bas !). Et William encore plus loin devant, en moins de 3h30.  

Maintenant c'est la récup' et le repos qui nous attend (avant Marseille-Cassis) , avec pour une fois tellement peu de douleurs et de courbatures que c'en serait presque décevant (Christine pourrait même penser que j'avais noirci le tableau en la préparant au pire), et que nous n'aurons finalement même pas à mentir pour rassurer Mehdi sur ce qui l'attend pour notre rendez-vous à trois déjà programmé de Paris 2017.  

Et même si Le Vaudreuil est une destination qui ferait moins rêver que Séville (par exemple), ça restera une super journée, une course plaisir bien loin de sa réputation de parcours monotone et interminable ; en espérant donner pourquoi pas à certains l'envie de passer en classe supérieure !  

                                                          Philippe  

Les aventures de Christine la chef de bande et de SpeedyGonzaBob au Seine-Eure.
Les aventures de Christine la chef de bande et de SpeedyGonzaBob au Seine-Eure.
Les aventures de Christine la chef de bande et de SpeedyGonzaBob au Seine-Eure.
Les aventures de Christine la chef de bande et de SpeedyGonzaBob au Seine-Eure.
Les aventures de Christine la chef de bande et de SpeedyGonzaBob au Seine-Eure.
Les aventures de Christine la chef de bande et de SpeedyGonzaBob au Seine-Eure.
Les aventures de Christine la chef de bande et de SpeedyGonzaBob au Seine-Eure.
Les aventures de Christine la chef de bande et de SpeedyGonzaBob au Seine-Eure.
12 octobre 2016 3 12 /10 /octobre /2016 17:40

Dimanche 9 octobre, les quais de la Seine à Rouen étaient envahis.
 

Pas d'Amérigo Vespucci, de Cuauhtémoc, d'Hermione ou autres amarrés aux bites des berges, mais une véritable armada de bipèdes a foulé le bitume.
 

Telles les voiles de la liberté, 29 coureurs du Running Club 76 ont fait claquer le maillot sous une petite bise automnale.
 

Le parcours revu et corrigé, a bénéficié du nouvel aménagement des quais. Certainement plus roulant et surtout plus agréable, il a permis des performances. Les premiers en moins de trente minutes et 2726 classés. Nous nous serions crus vingt cinq ans en arrière avec 3500 participants sur les 20 kilomètres.
 

Je ne peux pas les citer tous, saluons les podiums de Luc en vétéran 4 et celui de Catherine en vétérane 3.

 

J'ai pris un très grand plaisir à vous regarder et vous encourager, sur le pont Jeanne d'Arc puis sur les berges. Ensemble nous avons passé un excellent moment.
 

Félicitations et bravo à tous.
 

                                                              Dominique   

    

Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
Les 10 Kilomètres de Rouen
5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 14:37


La course dite la "Reinette" de Franqueville Saint Pierre, réservée aux femmes, a consacré sa reine.
 

Ophélie a remis le couvert, et à l'arrivée, caviar!...Première sur 1066 participantes.
 

En demoiselle d'honneur, Sandra fait huitième au scratch et première vétérane un. Saluons également cette magnifique performance.

Elles étaient onze dans la course. N'oublions pas Patricia Lesueur, Evelyne, Gaelle, Erin, Françoise, Marina, Nadine, ainsi que Patricia et Estelle Deilhou qui elles aussi méritent d'être citées.
 

Bravo aux filles, nous sommes fiers de leur motivation.

 

                                                                  Dominique

Désolé pour celles que nous n'avons pas réussi à identifier sur Normandie course à pied

Désolé pour celles que nous n'avons pas réussi à identifier sur Normandie course à pied

27 septembre 2016 2 27 /09 /septembre /2016 18:28

Cà y est, c'est reparti au Running Club Stéphanais 76

 

21 participants à Tourville la Rivière, 7 podiums à l'arrivée, et je ne compte pas le prix du déguisement de William.

Temps idéal, en tout cas à voir l'ambiance générale et les encouragements prodigués, nous ne regrettons pas cette sortie matinale. Soulignons également la belle organisation du club de Tourville.

Quelques uns s'étaient déjà étalonnés dans les courses précédentes, ils ont pu montrer leur savoir faire, que ce soit sur 5 ou 10 kms.
Mention spéciale à Emma en poussine et à Christelle qui gagne le classement scratch sur le 10 kms. Il faut dire qu'elle avait les "crocs...magnons"...

 

Félicitations à ceux qui ont défendu les couleurs du RCS et gagné le challenge du nombre.

La saison débute sous les meilleurs auspices, l'avenir reste serein avec Rouen et Bois Guillaume, et pensons au challenge inter cross cher à notre Président, dont nous détenons la première place.

 

                                                                                    Dominique

Un dimanche à Tourville la Rivière
29 juillet 2016 5 29 /07 /juillet /2016 09:15

Déjà l’an dernier, notre G.O. Nico avait proposé à tous les coureurs du RCS 76 de l’accompagner dans ses aventures aux 4 coins de France et de Navarre où il court de nombreuses « classiques » de la course à pied…

Parmi ses classiques (Marathon de Barcelone, Trail urbain de Lyon, course des Crêtes, Marvejols-Mende, Marathon de Lège-Cap Ferret, Marseille-Cassis, Marathon de La Rochelle, et j’en oublie certainement…), il nous en a sélectionné 2 : la course des Crêtes à Espelette et Marseille-Cassis…

 

Et si l’an dernier, il ne m’avait pas été possible de l’accompagner, j’avais pris RDV cette année pour participer à la course des Crêtes avec lui…

Et le moins que je puisse dire, c’est que je ne suis pas déçu !!! Quand « papa » Nico dit qu’il se charge de l’organisation… on est comme dans un fauteuil… il suffit de se pointer à la gare de Rouen et après… on suit… les correspondances entre trains et bus sont étudiées et même l’adresse où se trouvent les meilleurs sandwichs d’Espelette est connue ;-)

Nico, le G.O du RCS76

Enfin, heureusement tout de même qu’avant de partir, Nico m’avait prévenu que le dossard nous avait été envoyé par la poste… J’en ai profité pour rattraper mon « petit » retard dans le traitement des courriers pour y trouver mon dossard :

Nico, le G.O du RCS76

En ce qui concerne la course, j’en ai pris plein les yeux… c’est également vrai que les cuisses ont souffert un peu ; mais, ce qui reste une fois redescendu de la montagne, ce sont toutes ces images magnifiques et ce sentiment de liberté tout au long des 26 km passés dans la montagne entouré de chevaux sauvages, appelés Pottoks…

Nico, le G.O du RCS76

Bon on se souvient aussi d’avoir mis 13’ pour réaliser un kilomètre pour atteindre le sommet de la montagne… Enfin, ça c’est le temps que j’ai mis… je n’ai pas demandé à Nico, son temps au km, mais quand on voit qu’il a le temps de prendre des photos au sommet, on peut penser qu’il a été un peu plus long :

Nico, le G.O du RCS76

Heureusement que l’arrivée est en descente où on gère au mieux les débuts de crampes lorsqu’on n’est pas parfaitement préparé à ces reliefs… pour preuve la foulée très ample de Nico dans la dernière ligne droite ;-)… Bon OK, lui, connaissait le parcours, mais ses 8 mois consécutifs de blessures ne lui permettaient pas d’être au TOP…

Nico, le G.O du RCS76

Autour de la course, l’ambiance est digne du sud ouest… des groupes de musiques présents et une vraie chaleur humaine. Et encore, on n’a pas pu participer à la 3ème mi-temps organisée jusqu’au bout de la nuit car le dimanche matin, nous étions attendus en Normandie et en Bretagne… C’est là, où on apprécie les trains de nuit, même avec des ronfleurs !

Mais l’an prochain, on ne ratera pas la 3ème mi-temps, le RDV est pris…

 

Et j’espère qu’on aura de nouveau la joie de croiser René HEINTZ que l’on a retrouvé sur place toujours souriant et en pleine forme, un exemple pour nous les plus jeunes :

Nico, le G.O du RCS76

Et peut-être également plein d’autres coureurs du RCS76 qui auront été séduits par notre aventure…

 

Mais avant cela, la prochaine aventure avec notre G.O. Nico sera Marseille – Cassis où une délégation de 17 personnes suivra notre « guide » pour de nouvelles aventures et beaucoup de bonne humeur…

                                                                    Jérémy

Nico, le G.O du RCS76
Nico, le G.O du RCS76
Nico, le G.O du RCS76
Nico, le G.O du RCS76
3 juin 2016 5 03 /06 /juin /2016 08:50

En Novembre 2015, Mathieu (ami, collègue, coéquipier de course, adversaire d’Oxygène sur les cross) me propose de participer à la Maxi Race du Lac d’Annecy, à moi de choisir la distance, après avoir fait 53km sur le Mt Blanc en 2015, je me lance donc sur le 85 km avec 5200m D+. Cela sera mon premier ultra…

La Maxi Race, c’est le tour du lac d’Annecy, mais par les hauteurs environnantes, paysages magnifiques.

 

Arrivé jeudi 26 mai à Annecy, diner avec l’équipe d’Oxygène, ils sont venus en force. Vendredi sous le soleil et la chaleur, retrait du dossard, il faut venir avec son sac de course et le matériel obligatoire (veste de pluie, couverture de survie, téléphone, …), il y a du monde, l’ambiance de la course monte d’un cran.

On est hébergé dans un hôtel à 500 m du départ

L’après-midi sieste, et un dernier repas pates avant la course à 19h.

 

2h00 du mat, réveil un peu dur, petit dej dans la chambre d’hôtel, la pression monte, vérification du sac, les bâtons, tout est ok, rdv dans le hall de l’hôtel à 2h45, le départ de la course est à 3h30 du matin.

On se dirige vers la zone de départ, il y a foule à cette heure de la nuit, tout le monde avec sa frontale. Il fait doux voir chaud pour cette heure.

Accès au sas de départ, on choisit le 17h30 , on a pas trop d’objectif temps, surtout celui de finir. Petit briefing avant la course, je retiens bien le » attention la 2e partie de course est plus dure ».

 

3h30 sur le bord du lac d’Annecy,  départ de 1450 traileurs pour une longue journée.

3km de plat sur les bords du lac, on croise les couches tard, puis on attaque déjà la montée dans Annecy, puis  sur les chemins, direction le premier col : Le Semnoz (1700m)

La montée est longue, pas trop difficile, à la frontale, et les uns derrière les autres. Ça discute pas mal, Mathieu m’a laissé partir devant. Au premier intermédiaire, on commence à voir les premières lueurs du jour, puis la végétation s’éclaircie, j’éteins la frontale.

Arrivé au sommet 7h00, premier ravitaillement solide ( il y en aura 3), un peu de soupe, du jambon, un peu de sucré, et je repars en musique pour attaquer la descente, ça va c’est pas trop accidenté, cela se passe bien, il reste même un peu de neige par endroit . Cela s’étire enfin, c’est plus facile pour avoir son propre rythme. St Eustache, plein d’eau, j’attaque la 2e montée, ca discute un peu moins dans les rangs, c’est un moins long et moins haut mais plus raide.

Col de la clochette (1330m), 9h40, le ciel est couvert, il commence à pleuvoir légèrement, j’attaque la descente qui est glissante et technique, la pluie se calme, et le ciel se dégage, je descends à mon rythme, une petite bosse, puis descente vers Doussard, et la mi-course, un peu de plat.

Avant d’entrée dans la zone de ravitaillement, petite fantaisie de notre fan club, un sandwich triangle poulet fromage, un luxe.

Plein d’eau, ravitaillement solide, soupe bouillante au vermicelle. Je me pose un peu. Mathieu arrive, on repart ensemble. Il est 12h10, la barrière horaire est à 13h30, on a de l’avance, mais reste 2 grosses difficultés. Je sais que cette montée va être longue. A ce moment, le physique se maintient mais je ne sais pas trop quand je vais ressentir les premiers moments de fatigue, et surtout les gros coups de moins bien, mais le moral est bon.

J’apprendrais par la suite qu’il y a eu environ 250 abandons

Direction Col de la Forclaz, le Chalet de l'Aups, le Pas de l'Aups, Ça monte dur, il fait chaud,  Mathieu part devant, j’essaie de gérer mon effort. Ce qui me fait peur, c’est de voir la tête fatiguée des autres participants, je me dis que je dois être dans le même état. Au chalet de l’Aups, plein d’eau, j’ai rattrapé Mathieu, il est 14h45 (barrière horaire 15h30), on est encore dans les temps. On repart ensemble, jusqu’au sommet (1611m), mais la fatigue est là, les jambes sont lourdes, on est à 12h30 de course. Descente vers Menthon St Bernard, chacun à son rythme. La descente est encore une fois technique et glissante, on ne peut pas trop courir, des petites pointes à 7-8 mn au km.

On arrive au dernier ravitaillement, on se pose 20 mn, j’ai de plus en plus de mal à savoir quelle heure il est, depuis combien de temps on court, c’est quoi les limites horaires, et je gère mal ce dernier ravitaillement solide.

Direction le Mont Baron, je me dis plus que 900D+ à faire, mais cela sera les plus dur, on repart ensemble, les habitants nous encouragent, et on fait le tour du château et on attaque la montée. Les premiers débuts de crampes, je gère, mais à la moitié, grosse frayeur, envie de vomir, un concurrent me demande ce qu’il se passe et me dit que je fais une crise d’hypoglycémie. Je prends un sachet de sucre, je bois un peu et ça repart doucement. Je demande à un baliseur s’il n’a pas du sucre, il me dit que non, il en avait juste pour son café à 3h00 du mat. Il m’explique que le matin il était au Semnoz et cet après-midi ici. Je lui dis que ca fait long pour eux aussi, réponse oui mais c’est qu’une fois par an, ils sont vraiment cool les bénévoles. Encore un peu de temps de perdu, on approche de la dernière barrière horaire, le baliseur nous indique 2km5, le petit groupe dit c’est bon ça va le faire. 15mn plus tard, le baliseur suivant nous indique encore 3km, ça gronde dans le groupe, Mathieu part devant, le baliseur suivant annonce 20-30mn, là on se dit que c’est mort. Quand j’arrive près du dernier point de passage, je vois plein de monde assis par terre, je me dis que c’est cuit. Je retrouve Mathieu, et lui demande si c’est bon, OUI, ouf je peux continuer, même si je suis cuit, il reste encore 200-300mD+ à faire.

Il est 20h30 pour une barrière horaire à 20h30, et une fermeture de la ligne d’arrivée à 23h. Il faut repartir avec la frontale même s’il ne fait pas encore nuit, et il y a un contrôle. Je finis l’ascension comme je peux, au  moral, je me dis même que j’aurai peut-être dû m’arrêter au dernier point de passage, mais l’objectif c’est de finir, alors je continue jusqu’au sommet, encouragé par les chèvres, j’aurai tout vu. Le sommet enfin le Mont Baron (1300m)les 5200D+ sont fait reste la descente, je suis dans les temps, et il y a encore du monde derrière. La descente est glissante, c’est galère impossible de courir, on va y aller doucement pour arriver entier, je rejoins un groupe où je retrouve Mathieu, je finis même par partir devant et rattrape un autre groupe. Il faut allumer la frontale, la nuit tombe vite dans les bois. Je discute un peu, le gars me dit que l’année dernière la descente était plus facile, cela ne pouvait pas être pire (enfin si, le dimanche pour ceux qui faisait le 42km sous la pluie). Un baliseur nous annonce 3km de descente puis une de plat, le suivant 2km + 1, puis un dernier gros passage de cailloux, et enfin la route, le bord de lac, notre fan club nous attend en bas. Je profite, mais c’est long 1km, même de plat, et enfin c’est la ligne d’arrivée, tant attendue et franchie après 19h16 de course et 19h24 pour Mathieu.

Une petite douche, et on est allé se boire une bière pour le débriefing, la journée n’était pas tout à fait finie.

 

Et bien la journée fut effectivement longue comme prévue, et c’est bien terminée.

Heureux d’avoir fini mon premier ultra trail

 

La maxi-race est une course bien organisée, avec  des bénévoles très sympa qui nous encouragent à chaque fois sur tout le parcours. Le parcours est très technique. Cette course a fait office de championnat du monde de trail 2015.

 

Je remercie ceux qui m'ont soutenu et supporté pendant ma préparation.

 

                                                                                                          Christophe

 

Mon Premier Ultra
Mon Premier Ultra
Mon Premier Ultra
Mon Premier Ultra
Mon Premier Ultra
Mon Premier Ultra
18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 18:23

…mais j'aurais pu écrire "Saint-Valéry en (Lambrus)Caux. Vous saurez pourquoi en poursuivant cette lecture.

 

 Et oui, après les efforts solitaires et chacun de son côté de Christine et moi-même du côté de l'Andalousie, nous avons décidé de limiter les frais et d'opter pour une destination moins lointaine mais qui fait ô combien rêver les parisiens et les normands au sortir d'un hiver humide et froid (même si pas tant que ça en fait) ; j'ai nommé Saint-Valéry en Caux et sa Côte d'Albâtre.

 

Et c'est donc le Duo de la Côte d'Albâtre justement qui nous tend les bras et les dossards, pour une escapade dominicale et matinale (enfin bref, du dimanche matin, donc…), le 8 mai pour être précis. Ca tombe bien, c'est une course club, donc nickel pour réduire encore plus les frais. Merci le RCS76 !

 

Alors que personnellement je me remets de mes excès post-marathon de Séville, de mes erreurs de jeunesse (Si, si…) à enchainer les efforts longs et rapides (baskets au pied, je préfère préciser) alors que la sagesse aurait voulu que je lève le pied et récupère tranquillou de la grosse course pendant quelques semaines, et que ma tendinite de l'insertion du moyen fessier se résorbe peu à peu, Christine et moi arrivons en pleine forme sur place pour rejoindre la petite centaine de coureurs, à laquelle s'ajouteront une petite trentaine de marcheurs, et non des moindres puisque nous y retrouverons Michel BERNIERE, qui fera une boucle de 9km quand les coureurs auront l'honneur et l'avantage de faire 2600 m de plus, et avec surtout du dénivelé dans l'histoire.

 

 Pour agrémenter cette course à deux, nous avons décidé de présenter aux Cauchoix une tenue Club pas très officielle. Je recycle ma tenue de Séville (après l'avoir lavée depuis, quand même, histoire d'éviter des effluves qui concurrenceraient le vent du large à marée basse), et Christine met en valeur sa ligne de sylphide dans une robe de Flamenco. Et hop, le jeu de mot du titre devient une évidence !

Bon, les copains seront par la suite unanimes, Christine est superbe mais il y a une chose qui ne va pas, ce sont les chaussures. Ca fait un peu miss Hobbit 2016 mais on ne va quand même pas tenter l'aventure d'une course en escarpins…

 

J'écrivais plus haut "en pleine forme", c'est vite dit en fait, car comme pour certains (beaucoup ?), sportifs du WE ne rime pas forcément avec privations et ascèse ; la veille au soir a été dédiée au premier barbecue de l'année, et ce n'est pas parce que nos invités du moment étaient adeptes du jus de fruit et du Coca Zéro qu'il fallait suivre leur (mauvais) exemple. Et donc, pour supporter la chaleur étouffante du moment (souvenez-vous, c'était pourtant il y a pas si longtemps. Un mois, un an, une éternité… Alors que depuis nous avons retrouvé l'hiver indien…), nous avons glissé sur la pente savonneuse du bon vivre, et abusé un peu d'un célèbre vin pétillant rosé italien. Les connaisseurs auront reconnu le Lambrusco (Nous y voilà ! Jeu de mot à pas cher numéro 2…), qui offre l'avantage de rafraichir rapidement quand on a soif, mais le revers de la médaille est que si on sait apprécier et consommer avec pas tant de modération que ça, le réveil du lendemain peut être moins nirvanesque.

 

 Et ce fut le cas pour Christine, qui découvre peu à peu les subtilités de la préparation d'avant-course et de son apport indéniable sur les performances une fois le départ donné. Dès les premiers kilomètres, comme disait le regretté Coluche, "quand elle a la tête rentrée dans les épaules comme ça c'est qu'elle est pas contente". Ajoutez une pincée de propension à râler après (rayez les mentions inutiles) :

-       la chaleur

-       le soleil

-       les montées

-       les descentes

-       le vent

-       l'absence de vent et de fraicheur

-       les concurrents qui eux n'ont pas dû tomber dans le piège du vin italien

et des coups d'œil frénétiques à la montre qui annonçait avec insolence une vitesse de course indigne d'une sociétaire du RCS76, il fallait que je prenne des mesures !

Pour commencer, on confisque la montre, comme Christine devait confisquer leur Tamagotchi ou Pokemon Balls à ses petiots de grande section. Juste retour des choses ! J

Et comme tout ça ne suffisait pas, j'ai béni les dieux espagnols du choix du costume de Christine, et l'usage percutant mais motivant que l'on pouvait faire de l'éventail en plastoc nacré. Un coup sur la tête tous les 200 mètres (pas plus, sinon l'ustensile ne tiendra pas jusqu'à l'arrivée) fait taire l'insolente et ça repart.

 Pas assez hélas pour négocier sans douleur la grosse descente à 3km de l'arrivée, suivie d'une non moins grosse grimpette 500m plus loin. La marche était un peu trop haute pour espérer résister au retour de concurrents plus sobres et pas handicapés par une robe à volants.

Le sprint final autour des trois-quarts de stade (épreuve après laquelle on a tous au moins une fois pesté en fin de course) n'en a pas moins été admirable, nous avons résisté au pressing d'un duo sur nos talons et assuré notre rang.

 

Mais la remise des récompenses sera impitoyable, nous avons échoué à la seconde place du classement des "duos mixtes + de 100 ans" (à l'addition des âges, quand même, faut pas pousser !), 20 secondes derrière un couple (de buveurs d'eau sûrement…) qui était juste derrière nous en bas de la dernière côte. Mais 11km600 en 1h03'56"" et 25ème duo sur 53, ça reste honorable.

 

Comme il y a une justice, nous repartirons quand même, eu égard à notre déguisement, avec un lot de consolation. 2 flacons d'huile de massage Weleda, le célèbre liquide vert plus utile que de la crème solaire en Normandie, et à l'odeur suffisamment forte pour dissuader quiconque de siffler le flacon comme un Russe assoiffé le ferait d'une vulgaire eau de toilette. Un bon choix en prévision de la prochaine course. Vous prendrez bien une petite Galopette ?

 

                                                                 Philippe

 

 

Un petit duo à Saint-Valéry en (flamen)Caux ?
Un petit duo à Saint-Valéry en (flamen)Caux ?
Un petit duo à Saint-Valéry en (flamen)Caux ?
Un petit duo à Saint-Valéry en (flamen)Caux ?
24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 08:14

Dimanche 20 mars - Caudebec Les Elbeuf.


2 interprétations possibles de la photo illustrant ce texte.

  • La première, positive :

Le RCS 76 fête sa 1ère place au classement général des clubs, obtenue pour la 4ème année consécutive avec brio et facilité. Il reçoit les 8 trophées gagnés par catégorie (SF2 – VF3 – SH1 – SH2 – VH2 – VH3 – VH4 – VH5).

  • La seconde, moins glorieuse : « 1 trophée chacun, pas de jaloux ! »

Seuls 8 membres du club présents pour recevoir 8 trophées des mains des élus locaux et permettre ainsi au club de faire « bonne figure » !

Faible participation également des autres clubs et absence totale du club Oxygène Belbeuf, pourtant vainqueur de 3 trophées.
Manquaient également à l’appel les représentants du club de Montville, club « invité » de ce Challenge 2015-2016 ; et qui avaient souhaité que l’on récompense aussi leurs jeunes !
Difficile dans ces circonstances d’organiser une manifestation.
On pourra toujours dire pour terminer que les absents ont eu tort !

Néanmoins cette matinée me laissera un goût d’amertume, lié à un sentiment d’abandon.
Peut-être enfin, les clubs du Challenge devront s’interroger sur les raisons de cette désaffection.

En 2017, le RCS 76 accueillera les clubs pour la remise des trophées et des récompenses du Challenge.

                                                                                                               Jérôme

 

Remise des trophées du Challenge Inter Cross de la Seine 2015-2016

Présentation

  • : Running Club Stéphanais 76
  • : Association loi 1901 . Club de course à pieds ouvert aux adultes hommes et femmes . Entrainements hebdomadaires en forêt du Madrillet . Courses sur routes . Club engagé dans le "Challenge Inter Cross de la Seine" . Groupe pratiquant la marche "rapide".
  • Contact

Trail du Rouvray 2022

Dimanche 20 novembre 2022
Gymnase de l'INSA

Voir le site du trail du Rouvray

 

Rechercher Un Article

Photos forêt du Rouvray