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3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 15:22

Ce dimanche 28 février, la 4ème édition du prix René Pajot (président fondateur du club), a connu le succès espéré .

 

Le soleil et les coureurs, 219 dont 60 enfants, étaient au rendez vous du « Totem »

 

Privé d’une partie de ses coureurs pour l’organisation de l’épreuve, le club alignait quand même 45 participants.

 

Le parcours modifié avec une première boucle de 1 km autour du bassin semble avoir été apprécié par tous. L’absence de flèches au sol n’a pas perturbé les coureurs. Personne ne semble s’être égaré.

Merci à l’équipe responsable du traçage qui n’a ménagé ses efforts samedi après midi et dimanche matin au lever du jour pour mettre en place les banderoles et les pancartes.

 

Avec 12 podiums dans les catégories vétérans, le club nous rappelle ses origines « les Vétérans Du Cross ».

 

De retour à la salle Paul Eluard où étaient servis les boissons chaudes, et après la proclamation des résultats, les membres de la famille de René Pajot, représentés par MM Guérin père et fils, procédaient à la remise des trois trophées mis en jeu pour cette manifestation.

Les trophées jeunes et femmes à OAC 76 et le trophée hommes à RCS76.

 

Au terme du challenge Inter cross de la Seine , le RCS 76 termine :

  • 1er chez les hommes et remporte les challenges SH1, SH2,VH2, VH3, VH4, VH5
  • 2ème chez les femmes qui remportent les challenges SF2 et VF3

 

Résultats

Photos courses enfants

(photos Nicolas Soufflet)

courses enfants
courses enfants
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courses enfants
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courses enfants
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courses enfants
courses enfants

courses enfants

Photos courses hommes et femmes

(photos Nicolas Soufflet)

 

courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
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courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
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courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
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courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
courses hommes et femmes
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courses hommes et femmes

Résultats à Paul Eluard

a la salle Paul Eluard
a la salle Paul Eluard

a la salle Paul Eluard

23 février 2016 2 23 /02 /février /2016 08:20

Après une incursion dans les merveilles du monde sous-marin avec Bob et ses éponges, direction une météo plus clémente (aux yeux des normands au cœur de l'hiver).

Sur proposition pleine de fourberie d'un expatrié qui lance les invitations puis se désiste lâchement en prétextant une vague fracture de la clavicule (merci Jeff Joly), me voilà donc inscrit pour 42 km en la belle ville de Séville, loooooiiiiinnnnn de notre grisaille habituelle (et du cross de Belbeuf, désolé Jérôme...) et tout près de Gibraltar et de sa douceur méditerranéenne.

Quitte à faire un bout de chemin (en avion quand même !), autant rester quelques jours sur place avec ma Christine, qui a défaut d'avoir encore franchi dans sa tête le pas de s'inscrire à la distance reine, a en projet de faire un beau semi à Elbeuf. Elle s'entraine pour ça, vous êtes prévenus ! ;-)

Et donc, arrivée mardi soir sur place, ce qui laisse plusieurs jours pour sillonner de long en large la ville et s'adapter à un rythme de vie espagnol bien particulier, puisque les commerces terminent leur pause déjeuner à l'heure où les fonctionnaires français ont déjà chaussé les baskets pour aller courir après leur dure journée de travail.

Logiquement, les restaurants se remplissent eux aussi tard le soir, après 22h, ce qui permet aux français pantouflards de trouver sans problème une table libre aux horaires hexagonaux ...mais aussi de profiter jusque 3h du matin (et 6h le WE...) de l'impressionnant timbre de voix des espagnols qui, petits et grands, señor comme señoritas, ont la fête généreuse et tardive, surtout quand on a eu la bonne idée de louer un appartement près de l'Alameda de Hercules (une place animée en semaine, et grouillante de touristes et de fanfares folkloriques dès le vendredi soir).

Tout ceci n'étant pour l'instant pas très sportif, il est temps de passer au dimanche et aux choses sérieuses.

Ayant retrouvé sur place des amis d'Oissel et d'Elbeuf, logés à 2 pas, il faut se lever dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne et où les fêtards explicités susditement vont reposer leurs cordes vocales sous la couette.

Le temps de s'alimenter et de s'équiper, ce qui pour certains conduit à un accoutrement inhabituel mais très couleur locale, nous rejoignons la cohorte des 13000 coureurs (ah oui, quand même...) qui convergent vers le Stade Olympique, à 3 km de là, où sera donné le départ et où se jouera le sprint final pour ceux qui auront encore un peu de jus dans les veines.

Mais là, point n'est besoin de gants, coupe-vent et polaires, on peut voyager léger. 7 degrés au réveil, et près de 20 degrés en fin de calvaire, ça change du challenge Interseine ! Le pochon fourni par l'organisation contient même un peu de crème solaire ! :-)

Une fois mitraillé un peu souvent par les photographes officiels et les coureurs sur l'aire de départ (je ne comprends pas, je voyageais pourtant discret...), c'est le départ à 9h pile ...pour les kenyans et autres Elites ; pour les poireaux de fin de peloton, on attendra encore 4' pour atteindre le ligne de départ et le Top chrono.

Et c'est parti pour 42 km super en grande majorité dans les artères de la ville.

Parcours très plat, le plus plat d'Europe parait-il, et du monde partout sur les bords du tracé. L'occasion de vérifier que la corrida est populaire dans cette région de l'Espagne, et que se faire encourager (Hola to-re-ro ! Manolete ! Animo ! Olé !) donne des ailes.

L'occasion aussi de dépenser un peu trop d'énergie à soigner ma note artistique en mimant véroniques et postures cambrées du fier matador, et à user mon souffle à répondre dans mon espagnol de cuisine aux encouragements, même si no habla español et no comprendo rien du tout en fait...

Peut-être un peu trop d'ailleurs, puisque après 35 km bien dans mon rythme (objectif 3h45), j'ai connu le lot commun du coureur de marathon, le célèbre "mur", les forces qui tout à coup ne sont plus autant là, les jambes à qui il faut soudain expliquer comment elles doivent faire le boulot qu'elles faisaient toute seules jusque là.

Alors on rentre la tête dans les épaules, on fait taire les neurones qui veulent un peu trop donner leur avis désagréable, on chasse la tentation de marcher un peu (pour ne plus arriver à redémarrer ?... trop risqué), on met la musique un peu plus fort et on regarde avec envie les plus frais, ou plus raisonnables, vous dépasser petit à petit. Heureusement, il y a toujours plus malheureux, des qui marchent, des qui crampent, des qui claudiquent, bref des qui vous donnent l'illusion qu'on court encore bien.

Et après avoir abandonné quelques minutes dans le mini-chemin de croix, on voit se profiler le tant-attendu stade olympique, on espère que les organisateurs ne nous ont pas réservé une blagounette du genre "un tour de piste acheté, un tour offert", on pénètre dans le tunnel, on débouche dans la lumière de la piste (sans la clameur de la foule, faut pas rêver, les tribunes sont quasi vides...), on fait son mini-sprint de schtroumpf pour grappiller encore quelques places dans les 200 derniers mètres et enfin accrocher autour de son cou la médaille rituelle.

Un remerciement spécial pour Christine, qui n'a pas eu sa médaille. Pourtant, alors qu'elle aurait pu rester tranquillement au frais à ranger et nettoyer l'appartement et boucler les valises, elle a vaillamment fait pedibus des sauts de puce tout le long du parcours pour m'encourager et essayer de m'immortaliser, un coup au 8ème km, un coup au 15ème, un coup au 27ème, puis retour au stade juste à temps pour mon arrivée ; soit pas loin d'un semi-marathon mais sans dossard...

Au final, une course mais pas seulement ; une escapade dépaysante à l'étranger, l'occasion de découvrir sans temps morts une belle ville, parmi 13000 coureurs et une foule enthousiaste. 20' de gagnées par rapport au dernier Seine-Eure. Et qui sait, je vous aurai peut-être donné l'envie de goûter aux émotions de ce genre de course un peu inhabituelles.

En attendant Marseille-Cassis...

                                                                                     Philippe

Séville 2016
Séville 2016
Séville 2016
Séville 2016
Séville 2016
Séville 2016
Séville 2016
Séville 2016
Séville 2016
Séville 2016
Séville 2016
Séville 2016
Séville 2016
Séville 2016
Séville 2016
Séville 2016

Séville 2016

10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 10:11

Au début de chaque année, la plupart des stations balnéaires de la côte Normande organisent leur bain de mer; au RCS76 il y a aussi une tradition c'est le relais du club suivi de la traditionnelle galette des rois.

Cette organisation est propre au club, de même que le règlement, ainsi cette " compétition" conviviale permet à tous les membres du club de participer en fonction de sa forme du moment et de ses compétences. (La plus jeune MATHILDE 7 ans et demi, le plus âgé CLAUDE 86 ans).

Le règlement prévoit un tirage au sort structuré des équipes, celui ci a été réalisé par le tri arbitral du jour NADINE, GILLES et NICOLAS. Le tirage a créé des équipes de 4 athlètes hétérogènes, certaines composées de pointures du club constituaient de grosses écuries, et c'est l'équipe de notre "TURBO"JEREMY qui a remporté le relais cette année, l'équipe ayant été bien lancée par notre super VH5 GEORGES (10/03/1935) . Les autres VH5 ou aspirants VH5 ont tous effectué le premier tour de leur équipe en marchant JACQUES (28/08/1935), CLAUDE (30/06/1929),CHRISTIAN (06/12/1936), ROLAND (24/05/1936).

Ce relais s'est déroulé dans la bonne humeur, avec un temps malgré tout clément pour la période.

Puis tout le monde a regagné le vestiaire, bien préparé , mais avec beaucoup de tracas par JEROME le président (ainsi privé de relais ), pour partager la galette des rois et le gâteau d'anniversaire de nos octogénaires.

BONNE ANNÉE 2016 A TOUS.

Résultats relais du club 2016

Classt

1er tour (Marche)

2ème tour

3ème tour

4ème tour

1

Legendre Georges

15’13

DouvIlle Laure

9’55

Amorrich Jean Luc

9’42

Champeval Jérémy

6’30

2

Fouré Christian

16’37

David Philippe

9’10

Maillard Mehdi

9’46

Chiarot Kevin

7’34

3

Douville Claude

17’05

Drean Christine

10’01

Fouchard Stéphane

8’49

L Huilier Bruno

8’30

4

Désanglois Nathalie

18’10

Lebas Virginie

9’38

Muller

9’08

Mabit Luc

8’52

5

L Huiller Marina

16’54

Parra Nadia

12’17

Desanglois Laurent

8’57

Delalande Ophélie

8’29

6

Bazillio Roland

18’30

Chevalier Françoise

10’27

Deilhou Michel

8’54

Jérome

Fromangé

7’59

7

Pesquet Françoise

15’58

Baville Yves

13’42

Perez François

8’53

Masson Pierre Eric

7’58

8

Delapierre Jean Luc

17’05

Billard Dominique

11’27

Maisonneuve Basile

10’18

Lailheugue Emmanuel

7’51

9

Bastian Julien

16’54

Bastian [fille]

 

Ferret

8’26

Ferret

7’12

10

Testart Jacques

17’05

Catarina

10’53

Deilhou Patricia

11’23

Petit Sandra

8’39

11

Delapierre Nadine

17’20

Latruite Maurice

11’08

Lecoeur Michel

9’07

Leroy Jean Yves

8’30

12

Chevalier [BF]

19’45

Lesueur Patricia

11’15

Levasseur Philippe

9’53

Stervinou Jérémy

8’38

13

Savary Claude

20’58

Dejean Alain

13’23

Gosselin Christophe

9’15

Confourier Laurent

8’56

 

Les conditions météo ont rendu difficile les inscriptions sur place, Le décriptage des noms n'a pas toujours été facile , je m'en excuse

 Michel

 

 Relais du club 2016.
 Relais du club 2016.
 Relais du club 2016.
 Relais du club 2016.
 Relais du club 2016.
 Relais du club 2016.
 Relais du club 2016.
20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 09:33

Dimanche 15 novembre 2015, dès l'aube à l'heure où blanchit la campagne, le parking du Rive Gauche s’est subitement rempli. Comme le cimetière n'est pas très loin, nous avons pensé à une commémoration ... mais non ! ... Les bipèdes étaient de retour et avaient envahi aussi le Stade des Sapins, prêts à en découdre sur le Trail du Rouvray !

A 9 h 15, le 24 km s'élance, puis vient à 9 h 30 celui du 11 km. Sous les ors de l'automne, même si les chemins forestiers sentent bon le champignon et la noisette, pas question de musarder ! Au programme de la matinée : le carrefour Saint Etienne, la descente vers la passerelle, la remontée du chêne à 3 cornes, retour vers le carrefour Montmorency, et pour finir la montée du lac.

Nos athlètes étaient en manque de ce beau rendez-vous passé et l'adrénaline a fait le reste.

Ils étaient 506 à l'arrivée : 219 sur le 24 km et 287 sur le 11. Les parcours ont été plébiscités. Quelques uns étaient bien crottés, d'autres ahanaient, mais la mine réjouie en disait long sur la satisfaction de s'être dépassé.

La ville de Saint Etienne du Rouvray souhaitait la reprise de cette épreuve. Nous pensons que ce fut une belle réussite malgré quelques couacs sur le balisage. Mais après tout, c’est un trail ! Pour tous les bénévoles, ce fut une belle récompense.

Que soient remerciés la ville, les bénévoles, les coureurs pour leur présence et tous les anonymes, qui nous ont prodigué leurs encouragements.

A la proclamation des résultats, une minute de silence a été observée suite aux attentats de Paris. Pas de réjouissances excessives, lors de la remise des récompenses. Nous avons tous pensé à ce drame, coureurs et organisateurs.

Le week-end s'est terminé avec le verre de l’amitié, mais le révérend Père Naud aidé de Saint Zano étaient bien tristes (proximité du cimetière ?). La réserve était de mise. Nous nous sommes dits « scout toujours » et prêts pour l'année prochaine.

Merci à tous.

                                                                       Dominique

Trail du Rouvray : une reprise réussie !
3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 21:07

A l’image de la photo de groupe joyeuse et colorée, prise avant le départ du 1er cross de la matinée, dimanche dernier à Caudebec–Les-Elbeuf, les retrouvailles des coureurs du RCS 76 avec ce Challenge 2015-2016 ont été réussies.

Le club a retrouvé sa 1ère place au classement général des clubs, devant ACRFC (- 147 pts) et OAC 76 (- 187 pts). Première position également chez les hommes et les femmes, à égalité avec OAC 76.

Au-delà des brillants et encourageants résultats (voir ci-après) de la matinée, c’est la manière, l’entrain, la cohésion et la solidarité entre les générations qui font énormément plaisir !

Les 48 coureurs du club présents ce 1er novembre (13 femmes et 35 hommes), contents de se retrouver, se sont encouragés réciproquement lors des 2 courses, faisant même gagner à l’un(e) ou l’autre une ou deux places précieuses sur la ligne d’arrivée.

A nous faire regretter peut-être que nous n’ayons pas été encore plus nombreux pour parfaire ce succès prometteur !

Rendez-vous est donné également « aux absents du 1er novembre » pour le 2ème cross à Cléon, le 11 novembre, où « les blessé(e)s » peuvent venir nous encourager.

Podium femmes :

1 – 2 – 3 : Nadine Niel – Françoise – Catherine Douville (VF3),

1 – 2 : Ophélie – Virginie (SF2),

3 : Sarah (SF1)

Podium hommes :

1 – 2 – 3 – 4 : Roger – Jérôme Pesquet – Michel Lecoeur – Gilles (VH3),

1 – 3 : Luc – Dominique Torchy (VH4),

1 : Jérémy Champeval (SH2) – Georges (VH5),

2 : Kévin (SH1) – Franck (VH1),

2 – 3 : Jean Paul – Manu (VH2).

…. sans oublier aussi tous les autres, qui ont contribué à ce 1er succès, y compris Mehdi, qui a marqué son 1er point du Challenge avec courage !

                                                                       

                                                                                       Jérome

Retrouvailles réussies lors du 1er cross du challenge...
24 octobre 2015 6 24 /10 /octobre /2015 08:05
Sur les "12 coups de 10h"
Sur les "12 coups de 10h"

....des trailers en herbe s'entraînent aux sauts d'obstacle en toute convivialité.....

 

                                                                             Pascale

5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 10:54

Un mythe pour certains, un rêve pour d'autres : c'est la phrase que l'on entend le plus lorsque l'on est à Millau et je décide d'y retourner 4 ans après mon premier Millau terminé en 12 H 20 en 2011.

La distance ne m'est pas inconnue : j'avais réalisé, à Belvès en Dordogne, 12 H 20 en 2009, 12 H 43 en 2010 et 11 H 11 en 2011.

Millau 2015 sera donc mon 5 ème 100 km et le second sur ce parcours.

Ce type de course exige une bonne préparation, les 6 heures de Gravigny fin Avril (65 km), le Marathon de la Liberté (3 h 37 ) en juin et les 6 heures de Montivilliers (56 km) en juillet feront la première partie de mon plan d'entrainement .

A partir de ce moment, plus aucun doute, je serai au départ des 100 km de Millau fin Septembre.

A partir de début Août, les week-ends sont consacrés aux longues sorties de 30-36 km (la plus longue fera 44 km), toujours seul et avec un maximum de côtes pour me préparer physiquement et mentalement.

26 Septembre 2015 :

Il fait beau et frais. Tous les coureurs sont rassemblés en bas du Parc de la Victoire à 9 H 30, où l'entrée sert de point de contrôle et nous partons sur 1 petit km en marchant vers la ligne de départ, accompagnés par la fanfare locale, c'est la tradition depuis 44 ans !

L'attente est longue, mais cette année, je n'ai pas le trac !

Le départ est donné, 1 800 coureurs sur le 100 km et environ 400 sur le marathon s'élancent.

Les premiers kilomètres sont avalés, je dois savoir gérer, l'essentiel est de finir la boucle du marathon sans avoir "forcé".

Les paysages sont magnifiques , nous traversons une partie des Gorges du Tarn et les Causses, les rayons du soleil commencent à taper fort, un léger vent de face rafraichit un peu.

Les coureurs sont peu bavards, concentrés sur leur objectif et je me fais doubler par un marathonien au 15 ème km (Peyrelade) dont la pochette qu'il porte, fait un bruit de billes !

Belle rencontre avec Gilles de Toulouse triathlète , nous parlons et rions beaucoup : nous passons le 25 ème ( 2 h20) , et nous décidons de finir ensemble à Millau (4 h 05).

Je prends le ravitaillement servi à la salle dans laquelle j'ai bien l'intention de revenir dans quelques heures, échange de N° Téléphone avec Gilles, félicitations et encouragements (Gilles reprendra un vélo pour accompagner un coureur sur la 2 ème partie du 100 km).

Tout va bien, je n'appréhende pas ce qui nous attends : un aller-retour à St Affrique avec ses côtes qui font la réputation de Millau.

Je repars seul vers le village de Creissels , la première côte menant sous le Viaduc permettra de connaitre mon état de fraicheur. Je double des coureurs et passe sous le Géant, au 50 ème. Grandiose !

Les mollets et les cuisses commencent à durcir dans la descente, mon allure est bonne, je dois penser et m'obliger à bien m'hydrater avant la redoutable Côte de Tiergues.

A St Rome de Cernon (60 ème), je croise le premier qui est au 80 ème km, "facile''.

Pendant la montée vers Tiergues, je croiserai d'autres coureurs, des encouragements sont échangés, je passe les 2 virages en lacets, je sais que cette 2ème côte est bientôt terminée et je n'ai que couru, jusque là !

Nouveau ravitaillement à Tiergues avant la grande descente vers St Affrique, où je tente de repérer un endroit précis (le bout d'une glissière de sécurité).

Cette portion entre la salle de St Affrique et cet endroit a le plus gros pourcentage, la gestion de l'effort sera très important pour le retour.

C'est à la salle de St Affrique (71 ème km en 7 h 12) que je décide de faire la première vraie pause : ces quelques 10 minutes me permettront de me relaxer et de faire le point : je n'ai pas de douleurs particulières, la digestion des ravitaillements se fait bien et je ne suis pas inquiet même si les muscles sont déjà bien contractés.

Mon nouvel objectif est le retour à Tiergues, ça monte fort comme prévu! J'ai passé la glissière, je cours toujours seul mais cela ne me gêne pas. Je marche volontairement et par intervalles de 1 à 2 mn pour finir la côte, une dizaine de km en descente suit et j'espère bien faire cette portion en courant.

Une douleur à la hanche se réveille dès le début de la descente, il me reste une vingtaine de km à parcourir, je croise Gilles et son coureur.

J'avance toujours, j'attends avec impatience le début de la montée du Viaduc : c'est la dernière difficulté du jour et je souffrirai peut-être un peu moins dans la montée.

Au 90 ème km, je suis en bas de la côte et la nuit est tombée.

L'ascension vers le Viaduc est difficile, j'alterne avec un peu de marche d'une minute maxi, la montée est interminable mais le spectacle est une nouvelle fois grandiose au sommet : la vue de la lune immense entre les piliers du Viaduc sera extraordinaire et me redonnera un nouvel élan!

Il reste 7 km et malgré la douleur, je décide de faire la descente la plus rapide possible.

A ce moment, plus rien ne m'arrêtera, même pas ce trottoir au 97 ème, qui mal enjambé, a bien failli m'envoyer dans le décor !

Je reprends mes esprits, Millau et l'arrivée sont tout proches, je profite et savoure les encouragements des spectateurs. La traversée du Parc de la Victoire est splendide, j'arrive enfin dans la salle. Petit coup d'oeil au chrono accroché au mur et à ma grande surprise, je termine en 10 H 54 mn et 27 s. Je n'avais plus la notion du temps depuis un bon moment, la batterie de ma montre n'ayant pas tenue la distance.

Le bilan est plus que satisfaisant puisque j'avais prévu entre 11 h 30 et 12 h 00 dans le meilleur des cas et je me classe 194 ème sur 1 413 arrivants.

La gestion de la distance a été bonne, en me donnant des objectifs au fur et à mesure des km, la connaissance du parcours a été aussi un avantage.

La préparation et les entrainements durant ces derniers mois ont donc été bénéfiques, ceci me servira pour d'autres aventures !

Pour info, le premier boucle les 100 km en 7 H 26 mn, le dernier en 22 H 34, et il y aura près de 400 abandons.

 

                                           Bruno

 

PS : mon récit peut paraitre un peu long mais je ne pouvais pas raconter ma course sans suggérer la préparation, les sentiments éprouvés, les rencontres, les anecdotes, qui donnent à cette épreuve particulière tant de joie, de bonheurs et de souvenirs.

Je regrette aussi de ne pouvoir donner plus de détails sur l'histoire de cette course, il y en a tant sur 44 ans !

Je suis fier d'avoir terminé et d' avoir représenté le RCS 76 : j'espère vous avoir donner l'envie, à travers mon récit, de participer à cette course mythique et de vous aligner, un jour, au départ des 100 km de Millau.

 

                                                                

Bruno nous dévoile son 2ème 100 km de Millau
Bruno nous dévoile son 2ème 100 km de Millau
Bruno nous dévoile son 2ème 100 km de Millau
Bruno nous dévoile son 2ème 100 km de Millau
Bruno nous dévoile son 2ème 100 km de Millau
16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 12:15

Infos de rentrée

***

Pour cette rentrée sportive, huit des nôtres se sont alignés à Montigny sur le 7.5 et le 15 km, et déjà des podiums :

Sur le 7.5 km,

  • Frank Heintz , 2 ème au skratch fait 1er V1
  • Roger Hautot probablement remis des ses pépins physiques, assure la 1ère place en V3
  • René Heintz classé en V1 est en réalité 2ème V4. Espèrons que depuis, cette injustice i a été réparée.

Sur le 15 km,

  • Stéphane Fouchard et Luc Mabit font 1er respectivement en V3 et V4
  • Emmanuel Laiheugue termine 2ème V2

 

Notons les belles places de Kevin Chariot  (21) et d'Axel Galindo (98) 

Première sortie et premiers podiums à Montigny
Première sortie et premiers podiums à Montigny
Première sortie et premiers podiums à Montigny
Première sortie et premiers podiums à Montigny
Première sortie et premiers podiums à Montigny
Première sortie et premiers podiums à Montigny
Première sortie et premiers podiums à Montigny
Première sortie et premiers podiums à Montigny
16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 18:48

On y dansera aussi peut-être un jour comme sur le Pont d'Avignon. En attendant, dimanche 12 juillet se déroulait la 1ère édition des 16 km du Pont de Brotonne , renaissance d'une ancienne course, (départ en bas du pont, sur la rive sud de la Seine et arrivée à Yvetot).

Pour vous et pour le blog, voici le récit de cette course.

Réveil matinal à 6 h 15, bien trop tôt pour un dimanche – 7 h 25, passage à Petit Couronne - en route pour Yvetot avec Patricia et Michel Deilhou, Luc Mabit, jusqu'au champ de foire où des navettes nous conduiront ensuite au Pont de Brotonne – arrivée à Yvetot à 8 h 15 - présence de Manu Lailheugue et Sébastien Hanrard - court trajet de 20' en autocar avec une importante délégation de coureurs d'OAC 76 – au village départ, au pied du pont, départ de la course dans plus d'une heure - on y retrouve Stéphane Fouchard, René Heintz et Nico Soufflet - retrait du dossard, un petit café chaud, une boisson énergisante, un court échauffement sur le chemin de halage attenant, un petit pipi dans la nature - départ donné à 10 h - la chaîne TV Normande retransmet la course en direct.

 

Ciel couvert, température fraîche mais idéale pour courir – le profil pentu affiché de la course laisse présager quelques difficultés - peu enclin à cet exercice de la grimpette, je suis particulièrement gâté ce matin avec ces 16 km, où les plats et les descentes sont rares (au 3ème, 12ème et 14ème km) - le peloton des 230 coureurs s'étire naturellement tout au long de l'ascension progressive du Pont de Brotonne – Stéphane, Nico, Sébastien, Manu et Luc prennent rapidement le large.

 

Le parcours, c'est la partie descendante du semi d'Yvetot des Foulées Cauchoises (ex TPC), prise dans l'autre sens – c'est surtout la côte de Touffreville-la-Corbeline, du 5ème au 11ème km (!), où René fatigué renoncera à poursuivre l'aventure et aussi la dernière côte d'un km et demi, un peu avant l'arrivée en faux plat à Yvetot.

 

Parti prudemment, j'achève les 16,14 km de la course à une moyenne « pépère » de 11,25 km/heure, très loin du 1er, courant lui à un peu moins de 16km/h - loin aussi derrière Nico, infatigable après ses 26 km du w.e dernier au pays du piment rouge (Espelette/Pays Basque), sa semaine de boulot (?) et ses 2 entraînements hebdomadaires – loin de Manu qui a titillé jusqu'au bout Nico avec Sébastien, de Stéphane et de Luc enfin, qui me met près de 8'dans la vue en 16 km - mais malgré tout devant Michel, maintenu à distance raisonnable !

Récompenses aux 3 premiers H/F au scratch et au 1er par catégorie – petites coupes – présence de Miss Pays de Caux que Luc (1er VH4) ne réussira pas à embrasser, ni même à approcher – 2 podium pour nos couleurs (Stéphane 1er VH3 et Luc) contre 1 seul pour OAC 76 (Patricia Pennec 1ère VF2) – présence également sur le podium du sénateur de Seine Maritime, ex maire d'Oissel - la célèbre et mystérieuse réserve parlementaire aurait été sollicitée pour l'organisation de l'épreuve ! & ?

13 h 15 : retour à la maison. Les premières gouttes de pluie peuvent commencer à tomber.

Dans le Courrier Cauchois donné à tous les coureurs, Thierry Soudais compare sa course à « Paris– Versailles » ! Si pour le symbole ou la renommée, le Pont de Brotonne pourrait faire l'affaire, le champ de foire, entouré d'immeubles, ne rivalise pas du tout avec le château de Versailles !

Cependant, cette course intéressante par son profil mérite que nous soyons plus nombreux l'année prochaine à y participer.

Le classement des coureurs du RCS 76 :

  • 29ème - Nicolas Soufflet - 1 h 11' 20
  • 33ème – Manu Lailheugue - 1 h 11' 52 – 4ème VH2
  • 47ème – Sébastien Hanrard - 1 h 14' 28
  • 58ème – Stéphane Fouchard - 1 h 15' 59 – 1er VH3
  • 70ème – Luc Mabit - 1 h 16' 49 – 1er VH4
  • 126ème – Jérôme Pesquet - 1 h 24' 36 – 5ème VH3
  • 136ème – Michel Deilhou - 1 h 26' 05
  • 171ème – Patricia Deilhou - 1 h 31' 42 – 5ème VF2

 

                                                                                          Jérôme

Stéphane Fouchard à la fin de l'ascension du pont, après le départ de la course

Stéphane Fouchard à la fin de l'ascension du pont, après le départ de la course

Sébastien Hanrard et Nicolas Soufflet à sa pousuite

Sébastien Hanrard et Nicolas Soufflet à sa pousuite

Luc Mabit un peu plus loin

Luc Mabit un peu plus loin

moi encore plus loin et derrière moi, en short orange fluo (!)... Michel Deilhou

moi encore plus loin et derrière moi, en short orange fluo (!)... Michel Deilhou

Michel Deilhou

Michel Deilhou

René Heintz

René Heintz

Nico a fait le trou....

Nico a fait le trou....

Emmanuel ou Manu Laiheugue, pas très loin à sa pousuite.

Emmanuel ou Manu Laiheugue, pas très loin à sa pousuite.

Sébastien Hanrard .....facile !

Sébastien Hanrard .....facile !

Stéphane Fouchard .... appliqué !

Stéphane Fouchard .... appliqué !

Le 2ème Michel tentant de revenir sur le 1er (=moi)
Le 2ème Michel tentant de revenir sur le 1er (=moi)

Le 2ème Michel tentant de revenir sur le 1er (=moi)

et enfin Patricia Deilhou, la seule femme du club présente sur l'épreuve.

et enfin Patricia Deilhou, la seule femme du club présente sur l'épreuve.

11 juillet 2015 6 11 /07 /juillet /2015 17:54

J'avais dit l'année dernière "qui m'aime me suive!!"...

Et bien y'en a pas beaucoup qui m'apprécie au RCS76 !!!....

Trêve de plaisanterie, c'est encore seul que je me suis frotté aux coureurs Basques sur leur crêtes mythiques d'Espelette!!

Canicule ou pas j'avais décidé de maintenir mon voyage annuel dans cette belle région que j'adore.

Que dire sur cette 40ème édition sinon qu'elle va rester longtemps dans ma mémoire. Une organisation toujours au top et toujours à l'écoute, des bénévoles dévoués...

Vu le timing serré, heureusement que mes collègues de la SNCF m'ont fait des trains à l'heure!! Après une nuit en compagnie d'un papy et ses 2 petites gamines bien "vivantes" dans mon compartiment, mon bus m'attendait pour notre montée sur Espelette.

Le soleil était de la partie et la chaleur pas encore trop lourde.

Retrait du dossard et du maillot collector puis petite promenade dans le bourg si typique en dégustant un sandwich de rêve: jambon de Bayonne et fromage de brebis.

Il est enfin l'heure de se changer et de rechercher un peu d'ombre...

Le village se remplit à l'approche des courses, les femmes commencent à danser un peu partout sur le rythme des chants Basques en guise d'échauffement...

13h15... La ligne de départ du 26kms avec ses 1600 participants... La chaleur est de la partie et je ne suis plus sûr que mon choix de courir sans eau soit le bon (12 ravitaillements sur le 26 sont prévus...). Trop tard!!...

À 1' du départ nous avons tous l'œil rivé sur ce fameux col du Mondarain qui s'élève au loin et qui paraît toujours aussi hostile...

On sent la tension monter... En voyant les regards autour de moi, je comprend que beaucoup partent avec peu de certitudes... Ai je fait le bon choix de chaussures? Bon allez j'arrête de me prendre la tête et j'ai une dernière pensée positive pour Ophélie et Jérémy qui devaient être à mes côtés.

Je me dois de leur faire honneur car ils étaient prêts à me faire confiance... Et dire que c'est à cause de la météo de France2 qui ne sont pas là!!! Dommage car je m'étais fait à leur présence.

C'est parti... Entre ceux qui partent comme si s'était un 100m et ceux qui partent comme s'ils faisaient leur courses au centre ville, pas facile les 3 premiers Kms...

Après les choses se compliquent... Le Mondarain égal à lui même, des montées dures et fantastiques, des descentes idem, de supers paysages, la chaleur, le soleil, de la musique et des chants Basques...

Une gestion de ma course dont je suis fier car dans les 6 derniers Kms, j'en ai "ramassé" plus d'un!!...

2h51'11" plus tard (- 44' par rapport à 2014)... 192ème sur 1300 classés (300 abandons)... Le bonheur d'en avoir fini.

La fête ne fait que commencer et elle va se poursuivre sous les chapiteaux avec les 4000 convives prêts à chanter, boire, manger de l'achoa...

Alors oui j'y retournerai l'année prochaine et oui j'ai envie de partager cela...

Si vous voulez vous mesurer aux Basques, contactez moi!!! valosleni@gmail.com.

Cela ne vous engage pas, juste pour qu'on en discute.

J'ai bien l'intention de faire découvrir cette belle course à notre duo d'élite en 2016 (Ophelie et Jérémy...) mais je leur coupe la télévision la semaine d'avant!!...

Regardez la vidéo pour vous en imprégner: http://youtu.be/ju0aDnovoTA

J'ai envie de terminer par... "Qui m'aime me suive en 2016!!..".

Et j'espère que d'ici là, je me serai fait des amis!!!

                                                                                       Nico

 

 

 

Qui m'aime me suive!...à la course des crêtes !
Qui m'aime me suive!...à la course des crêtes !
Qui m'aime me suive!...à la course des crêtes !
Qui m'aime me suive!...à la course des crêtes !
Qui m'aime me suive!...à la course des crêtes !
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Qui m'aime me suive!...à la course des crêtes !
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  • : Association loi 1901 . Club de course à pieds ouvert aux adultes hommes et femmes . Entrainements hebdomadaires en forêt du Madrillet . Courses sur routes . Club engagé dans le "Challenge Inter Cross de la Seine" . Groupe pratiquant la marche "rapide".
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